Norbert Trenkle, Qu’est-ce que la valeur, qu’en est-il de la crise?
Texte critiqué par Michael Heinrich dans « L’effondrement du capitalisme. Krisis et la crise ».
Retranscription retravaillée d’un exposé tenu à l’université de Vienne (Autriche) le 24 juin 1998
Le tour d’horizon que je voudrais faire aujourd’hui est très large. Il part du niveau le plus fondamental de la théorie de la valeur, ou plus exactement de la critique de la valeur, c.a.d. au niveau des catégories de base de la société de production de marchandises : travail, valeur, marchandise et argent. Nous parlerons ensuite du niveau auquel appartiennent ces catégories, apparaissant comme des faits et des contraintes objectifs, réifiés et fétichistes, prétendument « naturels ». À ce niveau, celui du prix, du profit, du salaire, de la circulation etc., les contradictions internes et le côté historiquement insoutenable de la société marchande moderne se manifestent ouvertement sous forme de crise. Il est clair qu’ici, dans un temps limité, je ne peux pas livrer plus qu’une esquisse, mais j’espère quand même arriver à rendre compréhensibles les corrélations les plus importantes.