La critique du néolibéralisme comme cheval de Troie du nationalisme : le cas Quinn Slobodian
La critique du néolibéralisme est répandue et a bonne presse. Personne à gauche ne paraît véritablement prêt à commettre ce suicide politique que d’émettre des doutes à son sujet. Cette critique du néolibéralisme, on la trouve dans les programmes de divers partis, qui avancent sur le terrain qui est le leur : les leviers de l’État pour améliorer la qualité de vie des citoyennes et des citoyens. Aucun parti n’est prêt à remettre en question les fondations de la maison dont ils demandent les clés. A cela, rien de surprenant. Il est déplorable que leur champ de réflexion et d’action politiques modèle notre vision du monde et notre pratique politique. Quinn Solobodian, chercheur américain depuis peu en odeur de sainteté dans les médias français constitue l’exemple typique de ces producteurs idéologiques renforçant ce cadre au moyen de leur légitimité institutionnelle universitaire. Cet auteur est relayé autant par La Croix, que Contretemps, L’Humanité ou par Romaric Godin à Mediapart.

Dans la préface de la première édition du livre I du Capital, Karl Marx écrit : « En toute science, c’est toujours le début qui est difficile. C’est donc la compréhension du premier chapitre, notamment de la section qui contient l ‘analyse de la marchandise, qui causera le plus de difficulté
Envisagé par son auteur comme « le plus redoutable missile qui ait jamais été envoyé à la tête des bourgeois » 
Introduction
La parution en castillan du texte du professeur Michael Heinrich (Freie Universität Berlin) aux éditions Escolar y Mayo est une double raison de se réjouir pour le lecteur hispanophone : en premier lieu, parce que c’est la première parution en castillan d’un texte de Michael Heinrich, qui est l’un des auteurs les plus remarquables de ce que l’on connaît en Allemagne comme la « nouvelle lecture de Marx ». Et en second lieu, parce qu’est mise à la disposition du public une splendide traduction en espagnol de César Ruiz Sanjuán, qui est à la fois le prologue et la contextualisation de l’œuvre et du travail du professeur évoqué. Il s’agit d’une lecture critique des trois volumes du
Recension par Chris O’Kane de Michael Heinrich, An Introduction to the Three Volumes of Karl Marx’s Capital
Recension par Chris Byron de Michael Heinrich, Karl Marx and the Birth of Modern Society: The Life of Marx and the Development of His Work (Volume I: 1818-1841)
Zur Methode in Marx’ Kapital unter besonderer Berücksichtigung ihres logisch-systematischen Charakters. Zum „Methodenstreit“ zwischen Wolfgang Fritz Haug und Michael Heinrich, Dieter Wolf, 2008, paru dans Gesellschaftliche Praxis und ihre wissenschaftliche Darstellung. Beiträge zur Kapital-Diskussion. Wissenschaftliche Mitteilung. Heft 6.
Karl Marx, un homme moderne, Entretien avec Jean Quétier
Economics has a reputation as a difficult, not to say daunting, subject. On the face of it this should be a paradox, since economic activity, in one way or another, is something that everyone engages in almost every day. Yet there is an observable chasm between individual ‘economic’ experience and the discourse of economists, beyond any merely academic obfuscation. That gap alone may dismay, but the ‘dismal science’, as it was known from early on, provokes many to turn away perhaps not least because it always seems to offer unpleasant conclusions to almost everyone, not least the working class.