Le rêve du révolutionnaire professionnel bolchévisé (Mattick, 1925)

Le rêve du révolutionnaire professionnel bolchévisé (Mattick, 1925)

Un des premiers textes de Paul Mattick, une nouvelle parue dans Die Aktion du 28 août 1925. Traduction inédite en français par I. J. pour la Bataille socialiste.

« Johann Bremser avait 35 ans. Il nourrissait sa propriété privée ayant le droit de vote, et qui s’appelait Mathilde, et ses deux enfants. Mathilde était maigre et sombre comme les figures des petits révolutionnaires de bois que l’on voyait au café. Les enfants remplissaient leur attendrissant devoir de révolutionner de l’intérieur la plus grande école pour filles en construisant des cellules. Leur poitrine était ornée de l’ordinaire étoile artistique soviétique gravée : « Nous nous laissons bolchéviser ! ». Johann Bremser était fait du bois que Ruth Fischer coupe pour trouver le juste milieu entre l’ultragauche et l’ultradroite. Intelligent sans être un intellectuel, il avait tous les atouts permettant de résoudre le problème « Masse et dirigeant »… »

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