« Il ne peut y avoir de véritable unification de la théorie et la pratique dans la tradition du marxisme si nous ne faisons pas face avec détermination à 1) la faillite totale de la pensée des actuels partis d’avant-garde, 2) la spontanéité et la maturité du mouvement révolutionnaire en pratique, en théorisation et dans son effort vers une nouvelle société, et si nous ne nous rendons pas compte 3) que ni la répétition constante de la nécessité d’un parti d’avant-garde, ni le rejet en bloc de cette notion ne répondront aux nécessités de notre époque, qui n’est rien moins qu’une nouvelle union de la théorie et la pratique fondée sur le mouvement de la pratique. Une condition sine qua non de cela est que les théoriciens acceptent leurs responsabilités. » Lire la suite