La critique du néolibéralisme comme cheval de Troie du nationalisme : le cas Quinn Slobodian
La critique du néolibéralisme est répandue et a bonne presse. Personne à gauche ne paraît véritablement prêt à commettre ce suicide politique que d’émettre des doutes à son sujet. Cette critique du néolibéralisme, on la trouve dans les programmes de divers partis, qui avancent sur le terrain qui est le leur : les leviers de l’État pour améliorer la qualité de vie des citoyennes et des citoyens. Aucun parti n’est prêt à remettre en question les fondations de la maison dont ils demandent les clés. A cela, rien de surprenant. Il est déplorable que leur champ de réflexion et d’action politiques modèle notre vision du monde et notre pratique politique. Quinn Solobodian, chercheur américain depuis peu en odeur de sainteté dans les médias français constitue l’exemple typique de ces producteurs idéologiques renforçant ce cadre au moyen de leur légitimité institutionnelle universitaire. Cet auteur est relayé autant par La Croix, que Contretemps, L’Humanité ou par Romaric Godin à Mediapart.

Raphaële Chappe: Rosa Luxemburg: The Accumulation of Capital 100 Years Later,
Kevin Anderson, au sujet du livre de Raya Dunayevskaya, Rosa Luxemburg, Women ‘s Liberation and Marx’s Philosophy of Revolution (New Jersey, Humanities Press et Sussex, Harvester Press, 1982).
A l’occasion du centenaire de l’assassinat de Rosa Luxemburg, le collectif d’édition Smolny a réalisé une brochure réunissant trois textes magnifiques de la militante révolutionnaire: Martinique, le début de la Brochure de Junius et Dans l’asile de nuit. A imprimer et diffuser sans modération. 
La révolution allemande de 1918 – 1919. Une bibliographie.