A-M-A’ s’ouvre avec un article de la PROKLA issu de son numéro spécial consacré à Marx en 2010 (vous pourrez trouver des extraits de cet article d’Alex Demirovic ici). Voici ici reproduit une partie de cet édito qui resitue la pertinence d’une réflexion sur Marx dans un contexte qui n’est pas fondamentalement différent depuis 2010.
liremarx.noblogs.org devient aussi une revue
Voici un projet qui se concrétise à partir du 18 novembre. Il répond à certaines exigences éditoriales, à des nécessités objectives et surtout à l’ambition de s’armer théoriquement avec des contributions inédites en France. En voici le descriptif: présentation
Le Chapitre 1 comme début et comme fin de la critique marxienne, par Charles Lugiery
Relire Le Capital aujourd’hui, c’est se confronter à des problèmes nouveaux. Si le mode de production capitaliste tel que le décrit Marx est encore le nôtre, il est évident qu’une partie du matériel empirique, sur lequel il s’appuie, doit être renouvelé. En outre, les découvertes en sciences sociales qui ont été faites après Marx doivent également servir pour compléter voire corriger les quelques considérations historiques et anthropologiques que l’on trouve dans les textes marxiens de critique de l’économie politique. Si les sociétés se sont transformées, on voit malgré tout qu’il demeure beaucoup de choses sur lesquelles le théoricien allemand peut nous apporter un éclairage. Ainsi, dans les formations sociales contemporaines, la forme-marchandise reste la forme prise par la quasi-totalité des produits du travail1, et le salariat reste le destin de la majorité des individus. On peut dès lors considérer qu’à côté d’analyses historiques, il y a dans Le Capital, une analyse du capitalisme pris dans sa moyenne idéale.
L’enquête ouvrière de Marx (Rubel, 1957)
Extrait de Karl Marx: essai de biographie intellectuelle, par Maximilien Rubel (1957), livre basé sur sa thèse de doctorat (1954). A lire aussi ici.
Destiné à inaugurer une vaste enquête sur la situation des ouvriers des villes et des campagnes en France, le Questionnaire rédigé par Marx en 1880 était censé fournir un nombre de réponses suffisant en vue de l’établissement de monographies professionnelles qui devaient plus tard être réunies en volume (45). Ce qui distinguait essentiellement l’enquête projetée des tentatives analogues faites antérieurement en France, c’était son caractère de classe : les ouvriers étaient exhortés à se livrer eux-mêmes et pour leurs fins propres à une description de leur situation économique et sociale (46). Dans un préambule, Marx insiste fortement sur ce côté révolutionnaire et autoéducatif de l’entreprise, en soulignant que seuls les ouvriers peuvent décrire « en toute connaissance de cause les maux qu’ils endurent » ; « eux seuls, et non des sauveurs providentiels, peuvent appliquer énergiquement les remèdes aux misères sociales dont ils souffrent » (47).
Recension : L’enquête ouvrière, Karl Marx, 1880, LitPol, 2018
Contrairement aux autres écrits de Marx, qu’ils soient des articles ou des livres, on ne trouvera pas explicitement ici une pensée développée finie. Ce questionnaire propose simplement des outils permettant de donner à sa vie une forme qui répond à des nécessités qui doivent encore être identifiées. Il est l’écrit de Marx le plus décentré qui soit, le plus en quête de la source d’organisation collective : il fournit une méthode pour prendre le temps de s’interroger sur sa vie et ses conditions de vie, qui sont pour l’essentiel des conditions de travail.
Critique de l’économie politique et activité syndicale : aujourd’hui, à quoi nous sert le Capital de Marx ? – Les Utopiques n°19, 2021, par Ivan Jurkovic
Envisagé par son auteur comme « le plus redoutable missile qui ait jamais été envoyé à la tête des bourgeois » 1 le Capital est pourtant, bien plus que ses autres textes, resté dans l’ombre des marxismes populaires et de parti. Véritable flop éditorial historique, seuls quelques groupes d’ouvriers isolés s’en saisissent dès sa parution pour constituer des cercles de lecture tant l’ouvrage semble difficile et érudit 2. On se passera rapidement de sa lecture pour lui préférer des livres de « vulgarisation », comme le célèbre Abrégé du Capital de Cafiero qui, bien qu’approuvé par l’auteur rhénan, comporte de profondes lacunes. S’ensuivra l’avènement du marxisme de parti dont l’orthodoxie se passe de tout rapport sérieux et précis à Marx, et en particulier au Capital.
Maximilien Rubel – La première édition du Capital. Note sur sa diffusion (1968)
Dans cet article de 1968 paru dans la Revue historique, Maximilien Rubel retrace l’histoire de la parution et de l’édition du Capital, et cherche à trouver des raisons plausibles à son échec éditorial. Il nous permet notamment de comprendre comment Marx était perçu à son époque et en quoi cela a pesé sur la diffusion d’un ouvrage, qui en plus de cela, pose des difficultés de lecture certaines. Fin connaisseur de Marx, Rubel nous ouvre délicatement la porte d’une situation historique et politique qui n’a ni vu passer ni senti exploser le missile que le Capital aurait dû être…
Le problème de la transformation, ce « caillou dans la chaussure du marxisme », entretien avec Adolfo Rodriguez-Herrera, auteur de Travail, valeur et prix, 2021.
Adolfo Rodriguez-Herrera est actuellement professeur d’histoire de la pensée économique à l’Université du Costa Rica (UCR). En 1994, il défend sa thèse à Louvain-La-Neuve (Belgique) sur l’histoire du problème de la transformation avec dans le jury Bruce Roberts, Suzanne de Brunhoff et Jacques Gouverneur. Si Adolfo Rodriguez-Herrera envisageait initialement une thèse sur le développement dans les pays socialistes (sous la direction de Jean-Philippe Peemans), ce projet devra être abandonné, notamment en raison d’un manque patent de données.
Le livre Travail, valeur et prix. Reprise et clôture d’un débat centenaire (1885-1985) à la lumière des textes marxiens publié dans la collection l’Esprit économique de L’Harmattan en 2021 est une version remaniée de cette thèse. La partie algébrique sur les différentes corrections de la procédure de Marx a été supprimée et deux chapitres ont été ajoutés, l’un sur l’origine de la discussion chez Ricardo et l’autre sur la mesure de la valeur (le temps de travail socialement nécessaire) parce que cet aspect n’avait pas été suffisamment traité dans la littérature alors qu’il est essentiel pour comprendre la relation entre travail, valeur et prix. Si la base du texte est donc un texte de 1994, un travail substantiel a été réalisé pour aboutir à cette version. Le livre a également été publié en espagnol aux Presses universitaires de l’Université nationale du Costa Rica (EDUNA).
Recension : Michael Quante, Der unversöhnte Marx. Die Welt in Aufruhr, Mentis, 2018.
Ce petit ouvrage paru en 2018 aux éditions Mentis est composé de trois articles rédigés par l’auteur pour des revues et des journaux, accompagnés d’une interview de l’auteur réalisée en 2017, ainsi que d’une imposante introduction rédigée à cette occasion. Michael Quante est particulièrement connu en Allemagne pour son édition commentée des Manuscrits de 1844 chez Suhrkamp parue en 2009, ainsi que pour son « Manuel Marx » coédité avec David Schweikhard (Marx Handbuch. Leben – Werk – Wirkung, 2015).
Recension : Terre et capital. Pour un communisme du vivant, Paul Guillibert, éditions Amsterdam, 2021.
L’ouvrage est la thèse de philosophie (remaniée) de Paul Guillibert (université Paris-Nanterre). Dans ce livre, l’auteur entend « actualiser le projet communiste » pour l’adapter à l’urgence climatique en intégrant les non-humains dans l’équation stratégique. Pour cela, il serait nécessaire de se libérer de certains présupposés qui sont associés à la notion de communisme telle qu’elle s’est développée à partir des écrits de Marx, à l’instar du productivisme. Il s’agit pour l’auteur de transformer l’ordre existant en prenant en compte les non-humains, en intégrant les conditions environnementales de l’histoire humaine. L’auteur défend un « communisme vivant » qu’il définit à partir de L’Idéologie allemande comme un mouvement « attentif aux formes immanentes du mouvement réel d’abolition de la valeur » 1. Pour Paul Guillibert, il faut « inscrire à l’agenda du communisme la défense des ‘communs multispécifiques’ » 2. Il entend ainsi tracer une troisième voie entre l’anti-naturalisme des sciences sociales et le naturalisme naïf du retour à la terre.
Recension de Critique de l’économie politique. Une introduction aux trois livres du Capital de Marx de Michael Heinrich par Estela Fernández Nadal
Le texte qui suit est une recension de l’édition espagnole du livre de Michael Heinrich Critique de l’économie politique. Une introduction aux trois Livres du Capital de Marx paru en France en novembre 2021 aux éditions Smolny.
Le livre de Michael Heinrich a le double mérite d’être une médiation permettant d’accéder à l’œuvre-phare de Karl Marx, rédigée dans une langue claire et accessible, et d’en proposer, dans le même temps, une interprétation dense et érudite. Non seulement l’auteur évite les simplifications et les schématismes, mais en outre il pénètre les complexités et les paradoxes de la pensée marxienne qui ont été la source de discussions et de polémiques inépuisables ; enfin, il apporte toujours une position argumentée et fiable, solidement ancrée dans une profonde connaissance des textes de Marx.
Recension : Kohei Saïto, La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital (Syllepse & Page 2, 2021).
Introduction
Ce livre se présente comme une réponse à la vague de littérature sur l’écologie chez Marx qui a déferlé depuis la fin des années 1990. L’objectif de toute contribution sur l’œuvre de Marx portant sur cette question spécifique consiste à déconstruire l’idée selon laquelle Marx serait productiviste, cultiverait un fétichisme des forces productives, ou bien encore serait « prométhéen » au sens où il aurait « une foi inébranlable dans le progrès allant jusqu’à penser qu’avec le développement de la technologie, l’être humain serait en mesure de manipuler le monde avec de plus en plus d’efficacité et de plus en plus à sa convenance » 1.
Cependant il s’agit aujourd’hui aussi de répondre aux contributions qui se sont justement données pour tâche de déconstruire cette idée, et Kohei Saïto estime que leur point commun est qu’elles cherchent à révéler la nature écologique de la critique marxienne du capitalisme en s’appuyant sur des passages isolés dans l’œuvre de Marx, et donc donnent ainsi l’impression « que celui-ci ne s’occupait de cette thématique que sporadiquement, et non systématiquement » 2. Il s’agit également de répondre à l’idée répandue maintenant dans les recherches marxologiques – et initiée par Alfred Schmidt dans son étude sur le concept de nature chez Marx – que ce dernier aurait simplement repris la théorie du métabolisme de Moleschott 3, ou encore subit l’influence de Ludwig Büchner 4.
La logique de l’apparence chez Marx. Sur l’interprétation de Clara Ramas San Miguel du fétichisme et de la mystification capitalistes, par Óscar Cubo Ugarte
Depuis la traduction en langue espagnole des œuvres de Michael Heinrich a lieu un véritable renouveau de la lecture de Marx dans le monde hispanophone. Cet article rend compte des articulations principales des lectures qui en résultent, en particulier celle proposée par Clara Ramas San Miguel.
RÉSUMÉ. Les notions de fétichisme et de mystification constituent les deux aspects fondamentaux de l’analyse par Marx des formes d’apparence propres aux sociétés capitalistes. Ces concepts ont une valeur architectonique dans la structure interne du projet de Marx d’élaborer une critique de l’économie politique. Ce travail prétend exposer et discuter les apports interprétatifs ouverts par le livre de Clara Ramas San Miguel, Fétiche et mystification capitalistes. La critique de l’économie politique de Marx, publié en 2021 aux éditions Siglo XXI.
Une nouvelle lecture de Marx : Michael Heinrich, par Óscar Cubo Ugarte
Récension du livre de Michael Heinrich, Critique de l’économie politique. Une introduction aux trois livres du Capital de Marx, faisant suite à sa parution en Espagne en 2008, article publié dans Logos. Anales del Seminario de Metafisica, vol. 42, 2009.
La parution en castillan du texte du professeur Michael Heinrich (Freie Universität Berlin) aux éditions Escolar y Mayo est une double raison de se réjouir pour le lecteur hispanophone : en premier lieu, parce que c’est la première parution en castillan d’un texte de Michael Heinrich, qui est l’un des auteurs les plus remarquables de ce que l’on connaît en Allemagne comme la « nouvelle lecture de Marx ». Et en second lieu, parce qu’est mise à la disposition du public une splendide traduction en espagnol de César Ruiz Sanjuán, qui est à la fois le prologue et la contextualisation de l’œuvre et du travail du professeur évoqué. Il s’agit d’une lecture critique des trois volumes du Capital de Karl Marx qui se distancie clairement du « marxisme dogmatique » et de ses simplifications économicistes et déterministes, lesquelles firent de cette œuvre de K. Marx la source d’inspiration principale d’une « économie politique marxiste » qui servit à justifier la réalité politico-sociale de ce qu’on a appelé le « socialisme réel ».
La théorie de la forme et le développement des formes : Fétichisme, méthodologie et théorie sociale dans les nouvelles lectures de Marx, Par Chris O’Kane
Par Chris O’Kane 1
Introduction
À bien des égards, le livre Sur le marxisme occidental de Perry Anderson est emblématique du traitement du marxisme occidental, du moins dans la littérature anglophone. Comme les contributions de Jay et Jacoby, pour Anderson, le marxisme occidental a pris fin dans les années 1960. Si l’on peut dire qu’une telle périodisation enregistre le recul de Marx par ceux qui se sont appropriés l’héritage du marxisme occidental – comme la deuxième génération de la théorie critique de l’École de Francfort – ou ceux qui ont rejeté ses « méta-récits » pour un ensemble de méta-récits plus suspects – c’est-à-dire la condition postmoderne – elle néglige aussi les développements souterrains ultérieurs de la pensée marxiste. Néanmoins, la comparaison que fait Anderson, entre parenthèses, entre Theodor W. Adorno et Louis Althusser peut être considérée comme apportant un éclairage sur les similitudes frappantes entre les deux nouvelles lectures de Marx élaborées par les étudiants d’Adorno et d’Althusser, qui ont été effectivement ignorées par les chercheurs anglophones (et francophones ?). Dans ce qui suit, j’étaye ces similitudes. Je tente également d’ébranler les motifs d’incompatibilité entre ces nouvelles lectures. Enfin, j’indique certaines façons dont ces deux nouvelles lectures ont été utilisées pour se compléter de façon fructueuse dans la récente théorie marxienne allemande.
avec Maximilien Rubel Combats pour Marx 1954 – 1996 une amitié, une lutte – de Ngô Van, 1997
Un texte très informatif et riche qui retrace le parcours de Maximilien Rubel, au travers notamment des compte rendus des séances du Groupe communiste de conseils, qui publie les Cahiers de discussion pour le socialisme de conseil. On y retrouve la nature des discussions mais aussi des contributions de Rubel dans ce groupe. Il est autant celui qui assure une communication avec d’autres groupes à l’international, que celui qui propose de véritables chantiers de réflexion. Rédigé par son ami Ngô Van, le texte montre aussi à quel point Rubel entretient des liens d’amitié forts avec ses camarades politiques. A lire ici.
Présentation de nouvelle parution: Lexique Marx II, « Révolution », L. Janover, M. Rubel, Smolny 2021
Ce vendredi 30 avril 2021 paraît le deuxième volume du « Lexique Marx ». Cet ouvrage s’inscrit dans le projet de publication des articles commis par Louis Janover et Maximilien Rubel entre 1978 et 1985 dans les « Etudes de marxologie » en vue d’un « Lexique Marx ». Il réunit deux articles qui divisent en deux ce deuxième volume du projet éditorial porté par le collectif d’édition Smolny.
Il est indiscutable que la conception que l’on a de la société socialiste implique d’emblée celle du mouvement qui y mène, la révolution. Pour autant, on ne peut pas se satisfaire de déclarations semblables à celles que l’on peut glaner dans l’Idéologie allemande comme « le communisme, c’est le mouvement réel qui abolit l’état actuel ». Si l’on sait que Marx se qualifiait lui-même de « révolutionnaire », on sait donc moins quel sens il entendait prêter à ce qualificatif dont il s’est fréquemment revendiqué.
Maximilien Rubel, éditeur de Marx dans la Bibliothèque de la Pléiade (1955-1968), Aude Le Moullec-Rieu, 2015
Une position de thèse passionnante, qui interroge cette étrange situation de l’édition de Marx et Engels en France au travers d’une analyse de l’histoire de l’édition de ses oeuvres dans la collection de La Pléiade chez Gallimard sous la direction de Maximilien Rubel.
« La France, contrairement aux pays de langues russe, allemande, anglaise et italienne, ne dispose pas d’édition de référence des écrits de Marx et Engels. Ces derniers souffrent en français d’une grande dispersion éditoriale : les textes les plus emblématiques existent dans plusieurs traductions concurrentes, quand d’autres ne sont plus disponibles. Bien qu’inachevée, c’est l’édition des Œuvres de Marx dans la Bibliothèque de la Pléiade, établie par Maximilien Rubel et publiée de 1963 à 1994, qui offre le corpus le plus riche d’écrits de Marx en français, dans une édition et une traduction unifiées.
Le communisme de la traduction : Karl Marx: Notes sur James Mill, Alain Patrick Olivier, 2019.
Dans ce texte introductif à la traduction des notes de Marx en 1843 sur le livre Eléments d’économie politique de James Mill, Alain Patrick Olivier revient sur les enjeux qui entourent la traduction de Marx. Il s’agit ici d’un problème bien spécifique: ce sont des notes prises en allemand sur le livre de Mill traduit en français. C’est un court essai de traduction qui, comme l’auteur le relève, « qui soulève des problèmes de traduction plutôt qu’il ne les résout ». Très instructif.
Paru dans La mer gelée, Le nouvel Attila, 2019, Numéro Or/Nummer Gold, pp.98-107.
Engels, éditeur du Capital (Rubel, 1968)
Extrait de l’introduction au tome II des Œuvres de K. Marx dans la Pléiade
Marx n’a pas laissé de testament écrit. Il semble qu’à l’approche de sa fin, il ait donné à sa fille cadette des instructions orales et désigné Eleanor et Engels comme « exécuteurs testamentaires ». On a déjà vu quel stimulant intellectuel Engels savait être pour son ami. Marx avait pu l’apprécier aussi comme juge littéraire. C’est Engels qui, lisant les épreuves du Livre I, avait réclamé plus d’exemples historiques à l’appui des résultats dialectiques, critiqué sévèrement la composition du volume, ses divisions et subdivisions, la disproportion des chapitres, etc. 1. Marx avait toutes raisons de s’en remettre à lui.